Qui / Who / Quién
Photo: Samuel Capdeville
Salut ! Je m’appelle Sara Herrera Peralta ou Sara Hepe, ce qui est plus drôle et rappelle toujours mes origines. Je suis née à Trebujena (Espagne, 1980). Je suis poète (j’ai publié onze recueils de poésie ainsi qu'un premier roman), graphiste, crafter et amatrice du flamenco et de photographie. J'adore aussi cuisiner. Je suis obsédée par les couleurs et très intéressée par tout ce qui est fait main : mes créations cherchent un style frais, léger et drôle. Je pense que l’humeur est une bonne alternative face à la détresse, comme Szymborska le pensait. C’est pour cela que parfois il y a aussi de l’ironie dans mon ouvre poétique. Ma passion pour la littérature et pour le graphisme m'amènent à m'impliquer dans des projets éditoriaux : j’adore travailler avec et sur des livres, des magazines et sur tout type de projet qui se rapporte aux mots. J'ai été co-fondatrice du projet créatif Poetic Gnocchi avec l’artiste italo-argentine Martina Moscariello et codirectrice et graphiste de la revue féministe de création et essai BLUSA.
Actuellement, j’habite dans un petit village du département du Lot, avec mon mari et nos enfants Sacha et Léa Sally. Nous avons démarré ensemble le projet familiale Du bois à la maison, un blog où nous partageons notre vie à la campagne, de recettes sans gluten que nous cuisinons à la maison, nos projets créatives, nos livres, photographies, et les beaux paysages du Lot et d'autres régions du Sud de la France.
Précédemment, j'ai habité, en plus d’à Jerez et Trebujena, à San Sébastian, Dublin, Grenoble, Helsinki, Málaga, Paris, Toulouse ou Londres (cette dernière me porte malheur !). Je ne suis pas superstitieuse, mais je fais confiance à l’astrologie et à mon estomac. Ça peut paraître snob de se dire citoyen du monde (je le pense), mais il est aussi vrai que je suis convaincue qu'au bout du compte chacun se sent appartenir à ces lieux où il a habité avec les personnes qui l'ont accompagné sur le chemin.
Si je devais choisir une seule passion, malgré mes difficultés à choisir, gérer mes priorités ou faire moins de trois choses en même temps, je dirais que cette passion est le voyage. J'aimerais arriver à la fin de ma vie en ayant la sensation d'avoir visité au moins la moitié de tous ceux pays dont je rêve. Par dessus tout, ce qui me passionne ce sont les personnes : si bien je rêve de paysages désertiques et de ces mers où je ne me suis jamais baignée, je rêve encore plus de rencontrer plein de monde d'origines et de cultures très différentes. Je suis attirée par tout ce qui est étrange ou méconnu, peut-être parce que mon plus grand défaut – qualité est la curiosité. Ça ne me dérangerait pas non plus de finir ma vie en train de danser n’importe quel palo du flamenco. Je ne sais pas encore danser comme je l'aimerais bien danser parce que je suis une "mauvaise andalousienne" et que j’ai commencé à danser à Paris, mais je travaille mon taconeo et je pense que je suis douée pour le mouvement des mains (je crois que c’est parce que mon ancien professeur de piano s'est acharné sur mes doigts).
J’adore aussi manger (bref, je suis bonne vivante) : j’aime tout sauf les artichauts. Ma plus grande faiblesse sont les frites. Il y a peu j'ai été diagnostiquée coeliaque, c’est pour ça qu'en plus de m’être plongée dans le monde merveilleux de la contamination croisée, je suis devenue une experte en fruits et légumes (j’aime bien le concombre). Je suis toujours à la recherche de nouvelles recettes et nouveaux gouts, en train de découvrir un nouveau monde merveilleux pour moi, en étant consciente de l'impact que l'origin des aliments qu'on consomme a dans le pourcentage annuel mondial de gaspillage alimentaire. En même temps que plus du dix per cent de la population mondiale n'a rien à manger, je suis convaincue du fait que ce que nous mangeons peut être parfois le remède à beaucoup de nos maladies.
Parfois, quand les congés ou le peu de temps disponible après beaucoup d'heures de bureau me le permettent, je participe à de projets bénévoles. Je pense que nous avons tous un peu de temps pour aider à ceux qui sont proches de nous. En revanche je crois aussi que ce n’est pas la peine de le faire si nous ne sommes pas capables de nous occuper de ceux que nous avons à nos côtés.
J’ai trois femmes en place d’honneur : elles sont Louise Bourgeois, Wislawa Szymborska et Frida Kahlo. Elles m’ont appris à chercher dans le passé pour construire calmement l’avenir, à comprendre la souffrance ou à faire face aux difficultés. Je suis féministe.
Voilà, rien de plus, sauf que ce site internet, malgré ses multiples onglets, existe principalement grâce à la poésie. Je ne suis pas aussi multitâche comme je peux le paraître. En fin de compte la poésie, l’illustration, le flamenco, la photographie ou la cuisine sont des activités qui partagent les mêmes principes : la curiosité et le goût des histoires. Je crois au pouvoir des mots, surement pas pour changer de vies (malheureusement), mais pour communiquer d’une façon que je crois plus honnête face au système actuel qui nous oppresse. Je cherche depuis longtemps et partout la beauté. La poésie a été pour moi un remède et c’est aussi un moyen de fêter la vie. Je trouve que l'écriture est, avec la méditation, la cuisine et tout ce qui est fait main, un outil pour la célébration, la joie et les règlements de comptes.
Hello! My name is Sara Herrera Peralta (or Sara Hepe, a funnier version which keeps my origins in it). I was born in Trebujena (Spain, 1980). I'm a poet (I have had eleven poetry books already published as well as a novel), graphic designer, crafter and I'm enthusiastic about cooking, flamenco and photography . I'm kind of obsessed with colors and I'm deeply interested in everything which is handmade: my creations always aim to a fresh, relaxed and funny style. I believe as Szymborska did, that humor is a good choice in life so irony is present in my poetic work too. The mixture of my passion for literature and graphic design makes me look for editorial projects: I love working with books, magazines and every other project with something to do with words. I've been the co-founder of the creative project Poetic Gnocchi, together with the Italian-Argentinean artist Martina Moscariello and I was the co-director and designer of the feminist magazine on creation and essays BLUSA.
I'm living now in a small village located in The Lot department (France), together with my husband and our children Sacha and Léa Sally. We've started a common project as a family called Du bois à la maison, where we show our daily life and passions in the countryside, sharing about books, photography, gluten-free food, handmade projects and landscapes from Cazals, Le Lot and other favorite places from the South of France.
Apart from my childhood cities, Jerez and Trebujena, I've lived in many other ones like San Sebastián, Dublin, Grenoble, Helsinki, Málaga, Paris, Toulouse or London (it brings me bad luck). I'm not superstitious but I trust on astrology and my stomach. You may see the idea of "word citizen" a little cheesy (so do I), but I really think one belongs to the places she lives in and the people coming on the road.
I’m not good at choosing, prioritizing or doing less than three things at a time. However, if I have to choose one among all my passions it would be travelling. I want to die with the feeling of having been in at least half the countries I dream of. It is not only for the places but for the people, mainly. If I dream of desert landscapes and pieces of sea I have not bath in yet, I dream even more of meeting tons of people from different origins and cultures. Maybe because my biggest defect-virtue is my curiosity, I feel attracted by everything strange and unknown. I would not mind dying while dancing any “palo” of flamenco neither. I’m not the dancer I would like to yet because I’m a bad Andalusian and I started to dance in Paris, but I insist on improving my stamp and I’m quite good at moving my hands (probably because my former piano teacher harped on my fingers).
I truly love eating, too. As pure as that, said in infinitive and without substantives: I love absolutely everything except artichokes. French fries are my soft spot. Few years ago I was diagnosed from celiac disease. That brought me to the amazing world of crossed contamination and nowadays I'm a grocery expert (I like cucumbers). Seriously, I'm still learning to cook in a healthy way, looking all the time for new flavors and recipes, discovering a new amazing world for me, knowing that aliments origin has an impact on the food percentage produced globally and which goes to waste, convinced about the fact that what we eat can be a remedy for health disorders.
I like to use my holidays and the little spare time I find after hours and hours at the office to take part in non-profitable projects. I think we all have some time to help our fellows but I also think we should not worry about those If we are not able to take care of the ones we have close in our lives.
I have three mamas women: Louise Bourgeois, Wislawa Szymborska and Frida Kahlo. They have taught me how to delve in the past to calmly build the future, how to understand the hard parts or how to manage to grow in the storms. Yes, I'm a feminist.
There is not much more to say. Despite all of its different sections, this web exists because of poetry. I'm not as multi-skilled as some may think. At the end of the day poetry, illustration, flamenco, photography and cooking are all parts of the same thing: curiosity and stories. That is the reason of everything: because I'm curious and I like to tell stories. I strongly believe in the power of words. Regrettably, maybe words are not powerful enough to change or save lives but they are able to comm(us)nicate in a more honest way compared to the actual system we are involved in. It's been a while since I'm determined to search the beauty. Poetry has been my medicine and my champagne. Together with meditation, craft and cooking, it is a wide part of my parties, my happiness or my vendettas.
¡Hola! Me llamo Sara Herrera Peralta o Sara Hepe, que es más divertido y sigue recordándome de dónde vengo. Nací en Trebujena (España, 1980). Soy poeta (he publicado once libros de poesía, también una novela), diseñadora gráfica, crafter y aficionada a cocinar, al baile flamenco y la fotografía. Obsesionada con los colores, me interesa mucho todo lo hecho a mano: mis creaciones buscan un estilo fresco, desenfadado y divertido. El humor me parece una buena alternativa ante la vida, como a Szymborska, así que a veces la ironía también está presente en mi obra poética. La mezcla de mi pasión por la literatura y el diseño gráfico la busco en proyectos editoriales: me encanta trabajar con libros, revistas y cualquier tipo de proyecto que guarde relación con la palabra. Fui co-fundadora del proyecto creativo Poetic Gnocchi junto a la artista ítalo-argentina Martina Moscariello y fui co-directora y diseñadora de la revista feminista de creación y ensayo BLUSA.
Actualmente vivo en un pequeño pueblo del departamento Le Lot (Francia), junto a mi marido y nuestros hijos Sacha y Léa Sally. Juntos llevamos el proyecto familiar Du bois à la maison, un blog en el que compartimos nuestra rutina en el campo, nuestras pasiones, creaciones hechas a mano, libros, fotografía, recetas sin gluten y paisajes del departamento francés de Le Lot y otras regiones del Sur de Francia.
He vivido, también, además de en Jerez y Trebujena, en otras ciudades como San Sebastián, Dublín, Grenoble, Helsinki, Málaga, París, Toulouse o Londres (ciudad que me trae mala suerte). No soy supersticiosa, pero me fío de la astrología y de mi estómago. Te puede sonar muy cursi eso de ser ciudadano del mundo (a mí también), pero es cierto que pienso que una termina siendo un poco de los lugares que habita junto a las personas que acompañan en el camino.
Si tengo que elegir una sola pasión, a pesar de que se me da mal elegir, priorizar o hacer menos de tres cosas al mismo tiempo, diría que esa pasión es viajar. Quiero morirme teniendo la sensación de que pisé al menos la mitad de los países con los que sueño. Son las personas las que me obsesionan: si sueño con paisajes desérticos y trozos de mar en los que aún no me he bañado, sueño aún más con conocer a mucha gente de culturas y orígenes diferentes. Me atrae todo lo extraño o desconocido, quizá porque mi mayor defecto-virtud es la curiosidad. Tampoco me importaría morirme bailando cualquier palo del flamenco. Aún no bailo como me gustaría porque soy mala andaluza y empecé a bailar en París, pero me empeño en mejorar el taconeo y no se me da tan mal el movimiento de las manos (creo que porque mi ex profesor de piano me machacó los dedos).
También me gusta mucho comer, así, en infinitivo y sin sustantivos: me gusta absolutamente todo salvo las alcachofas. Mi debilidad son las patatas fritas. Hace pocos años me diagnosticaron la enfermedad celíaca, así que además de haberme sumergido en el maravilloso mundo de la contaminación cruzada, ahora soy una experta en frutas y verduras (me gustan los pepinos). Aún estoy aprendiendo a cocinar de forma sana, buscando continuamente nuevas recetas y sabores, descubriendo un mundo fascinante y nuevo para mí, siendo consciente de que el origen de los alimentos que consumimos tiene un impacto en el porcentaje anual de comida que desperdiciamos en el mundo, sabiendo que más del diez por ciento de la población mundial sufre de desnutrición, convencida del hecho de que lo que nos llevamos a la boca puede ser el remedio a muchas enfermedades que sufrimos.
A veces, cuando las vacaciones o el escaso tiempo libre que me queda después de horas y horas de oficina me dejan, participo en proyectos no lucrativos. Me parece que todos tenemos algo de tiempo para ayudar al que está al lado, aunque también me parece que no merece la pena hacerlo si no somos capaces de ocuparnos de los que tenemos más cerca.
Tengo tres mujeres de cabecera: ellas son Louise Bourgeois, Wislawa Szymborska y Frida Kahlo. De ellas he aprendido a hurgar en el pasado para construir con más calma el futuro, a comprender lo crudo o a crecer frente a las tormentas. Soy feminista.
Poco más, salvo que esta web, aunque tenga muchas secciones diferentes, existe principalmente por la poesía. No soy tan multifacética como algunas personas piensan. Al fin y al cabo la poesía, la ilustración, el flamenco, la fotografía o cocinar y compartir recetas son todas facetas con algo en común: la curiosidad y las historias. Ése es el porqué de todo: porque soy curiosa y porque me gusta contar historias. Creo en el poder de la palabra quizá no para cambiar ni salvar vidas (por desgracia), pero sí para comunicar/nos de una forma que creo más honesta frente al sistema actual que nos empuja. Hace tiempo que ando empeñada en buscar la belleza. La poesía ha sido para mí una medicina y es también una forma de celebrar la vida, así que, junto a la meditación, la cocina y todo lo hecho a mano, tengo en ella un instrumento para la la fiesta, la alegría o los ajustes de cuentas.