Je m’appelle Sara Herrera Peralta. Je suis née à Trebujena (Espagne) en 1980 et j’ai vécu mon enfance à Jerez de la Frontera. Je vis actuellement dans une forêt, à côté d'un village de six cents habitants, dans le département du Lot, après avoir vécu dans différents pays européens, dans des villes telles que San Sebastian, Helsinki, Malaga, Paris, Londres et Toulouse. Je suis mère de deux (merveilleux) enfants et je travaille à temps plein, je lis, je cultive un potager, je m'occupe d'un jardin, j'élève des poules et parfois j'écris. J’ai publié douze recueils de poésie et un roman. Mon dernier recueil de poèmes, Un mapa cómo (La Bella Varsovia, 2022), a reçu le prix Subirana de la meilleure édition, a été finaliste du XXIXe Prix de la Critique en Andalousie et du IIe Prix National de Poésie Ville de Churriana en Espagne, ainsi que sélectionné comme l'un des meilleurs livres de poésie publiés en Espagne en 2022 par le journal El Periódico et par les librairies indépendantes Letras Corsarias (Salamanca), El Agente Secreto (Úbeda), La Montaña Mágica (Cartagena) et Sputnik (León). Mon premier roman, Arroz Montevideo (La Isla de Siltolá, 2016), a été sélectionné lors de la 31e édition du Festival du premier roman de Chambéry (France) comme l'une des meilleures premières œuvres de l'année en espagnol. Mon œuvre poétique a reçu le Prix international de poésie jeunesse Martín García Ramos (pour De ida y vuelta), le Prix Ana de Valle (pour Provocatio) ou le Prix Carmen Conde (pour Documentum) et a été partiellement traduite en anglais, en français, en portugais, en italien et en espéranto. Mon travail a été partagé ou présenté dans des journaux comme El Mundo, El País, El Periódico de Catalogne, La Voz, El Ideal ou le magazine Vogue. Avec ma première nouvelle en français, Du lait, du fil, j’ai été été finaliste de la 27e édition du Prix Nouvelle de la Sorbonne en 2022. Mon travail poétique est centré sur la mémoire intime et collective, la généalogie, le féminisme et la poésie sociale. Je m’intéresse à la dimension politique des textes littéraires et à la fragilité, ce qui se brise facilement, ainsi qu’au dialogue entre littérature et autres disciplines artistiques. Je suis titulaire d'une maîtrise en Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales et d'un master en Littérature Générale et Comparée de l'Université de la Sorbonne-Nouvelle Paris 3. Actuellement je travaille sur un nouveau projet de poésie grâce à une bourse d’écriture de la Direction Générale du Livre et de la promotion de la Lecture du Ministère Espagnol de la Culture.
Photo: Samuel Capdeville